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L’oiseau nous nargue

libre sur sa branche.

Et c’est nous qui chantons

de nos prisons mentales.

Ce sont nos voix qui se heurtent

aux barreaux du monde.

 

 

 

 

La fracture

entre le jour et la nuit

tente

ta mélancolie.  

 

 

 

Pour que vibre le verbe

noué en tant d’endroits

Tu demeures là    

où les contours

oscillent dans la lumière

 

 

 

 

Tu parles à l’envers.

Perdu le moi

depuis le point

de l’interrogation.

 

 

 

 

N’être plus

qu’un souffle

qui se détourne

et s’échappe

par la bouche du monde.

 

 

 

 

Le trauma

se déploie

en cascade

tout contre l’évitement

l’écriture éclaire

le temps zéro.

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